Delphine Luginbuhl
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Sauve qui peut !

6/24/2018

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Sauve qui peut !
 
S’il s’agissait du thème de l’épreuve de philo du bac S 2018, je commencerais par m’interroger sur la différence entre causalité et corrélation lorsque l’on constate que le burn out progresse au moins aussi vite que l’âge de la retraite recule… Mais comme, à mon âge avancé, je n’ai depuis longtemps ni la capacité ni l’envie de réfléchir quatre heures d’affilée, j’irai droit au but !
 
Ces derniers temps, je croise de plus en plus de gens qui ne parviennent à supporter leur travail qu’en se raccrochant à l’idée d’en changer sous peu.
Pourquoi un tel ras-le-bol ? Les réponses varient mais finissent toujours par se ressembler :trop de process, pas assez d’autonomie, des chefs qui n’écoutent personne, des subordonnés qui freinent des quatre fers, des sujets qu’on a déjà traités il y a deux ans… 
Bref, non seulement on ne trouve plus de sens à son travail, mais en plus les relations humaines ne sont pas forcément à la hauteur de ce qu’on est en droit d’attendre de cet endroit où l’on passe une bonne partie de sa vie (même si, pardonnez-moi cette digression, tout est relatif : une étude récente montre qu’on passe en France en moyenne 12% de son temps au travail et 15% devant la télévision… j’imagine que vous allez vous aussi refaire le calcul et rester pantois devant l’écran de votre smartphone).
 
Alors forcément, on se dit que la réponse est évidente : il faut changer de boulot !
 
Pas toujours aussi facile à dire qu’à faire… Mais attardons-nous un peu sur les chanceux qui y parviennent, laissons-leur quelques mois ou années et revenons les voir pour leur demander ce qu’ils pensent de leur nouveau travail.
 
Quelle n’est pas notre stupéfaction de constater que, si certains sont très épanouis professionnellement, d’autres trouvent que c’est vraiment la cata : trop de process, pas assez d’autonomie, des chefs qui n’écoutent personne, des subordonnés qui freinent des quatre fers, des sujets qu’on a déjà traités il y a deux ans… Bref, vivement le prochain job !
 
Et si, au lieu de se bercer de l’illusion souvent trompeuse qu’on serait plus heureux ailleurs, on se posait la question suivante : que puis-je faire pour être mieux là où je suis ?
Certes, tout ne dépend pas de moi… Mais si je me focalise uniquement sur ce qui dépend des autres, je vais rester dans l’impasse avec ma boîte de Kleenex (pardon, je voulais dire de mouchoirs en papier, n’allez pas croire que je profite de ce post pour faire du placement de produits). Et si je regarde ce qui dépend de moi, est-ce que je fais vraiment aujourd’hui tout mon possible pour me sentir bien dans mon travail et pour que mes collègues se sentent bien également ?
 
Bien sûr, il est parfois préférable de changer d’emploi, que ça soit pour aller faire un travail assez semblable dans une autre entreprise, ou pour effectuer une reconversion radicale. Mais une telle décision sera toujours plus profitable si elle est prise pour de bonnes raisons, après nous être vraiment interrogés sur nos propres responsabilités. En effet, c’est en apprenant de nos échecs que nous ferons mieux le coup suivant. Si nous nous contentons de fuir lorsque la situation de nous convient pas, nous risquons fortement de reproduire le même schéma dans notre poste suivant, et d’arriver au même résultat… tout en restant convaincus que nous n’avons vraiment pas de chance de toujours mal tomber !
 
Qu’il s’agisse du sens que nous donnons à notre travail ou des relations que nous entretenons avec nos collègues, notre attitude peut faire toute la différence.Combien de personnes qui répétaient régulièrement qu’elles avaient hâte de changer de travail ou de partir en retraite retrouve-t-on en larmes le jour de leur pot de départ, à la pensée de tout ce qu’elles vont laisser derrière elles ? Prenez quelques minutes pour imaginer que c’est votre pot de départ… que ressentez-vous ? Si la réponse est « un soulagement sans nom et une irrépressible envie de faire la danse de la joie », alors changer de job est sans doute une bonne idée. Mais si la réponse est plus mitigée, je vous invite à vous interroger sur les petits changements que vous pourriez mettre en œuvre pour que chaque journée de travail vous apporte son lot d’émotions positives 
1 Commentaire
James Grimes link
11/9/2022 23:25:17

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