Si ma première réaction en entendant cette citation de Jacques Prévert a été de sourire, j’ai rapidement été percutée par le deuxième effet Kiss Cool : comme beaucoup de leçons de vie, sa simplicité n’a égale que sa pertinence.
Aspirer au #bonheur est un excellent exemple à donner à nos proches, que cela soit dans la sphère personnelle ou dans la sphère professionnelle. Si vous n’êtes pas heureux au travail, les personnes qui vous entourent le sentent. Si vous êtes #manager, vous risquez d’avoir beaucoup de mal à engager vos #collaborateurs. Si vous êtes #parent, vous risquez de voir vos enfants s’inquiéter de leur vie future, lorsqu’ils devront eux aussi aller au travail tous les jours. Certes, le travail est une nécessité pour la quasi-totalité d’entre nous, ce qui peut nous amener à le considérer comme une contrainte. Mais ça n’est pas pour autant que nous devons nous y morfondre ! Quelles que soient les raisons d’un mal-être au travail (dysfonctionnement du collectif, inadéquation des missions, nouvelles aspirations personnelles...), des #solutions existent ! Et si vous n’osez pas les chercher pour vous-même... faites-le pour donner l’exemple à celles et ceux qui comptent pour vous 😉
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Je suis révoltée de voir le nombre de cadres de mon entourage qui sont en #souffrance au #travail, voire en #burn out.
Ça a commencé avec un client, obligé d’interrompre son coaching pendant un an car son médecin lui préconisait de ne plus avoir aucun lien avec son travail, fût-ce avec sa coach. Puis il y a eu un ami. Puis une voisine. Puis une amie. Puis l’amie d’une amie. Aujourd’hui, je ne compte plus autour de moi le nombre de cadres, généralement quadragénaires ou quinquagénaires, qui sont en arrêt de travail. Et le pire dans tout ça, c’est que toutes ces personnes ont un point commun : elles adoraient leur travail « avant » ! Elles étaient impliquées, souvent très valorisées par leur hiérarchie. Elles travaillaient beaucoup, un peu trop sans doute, mais cela leur plaisait. Et puis un jour elles sont passées du côté obscur de la force. Parfois violemment (je pense à cette femme qui s’est vu intimer l’ordre de stopper sa formation en cours pour venir remplacer sa remplaçante qui ne faisait pas l’affaire). Souvent de manière plus insidieuse, par exemple à la suite d’un changement de chef(fe). C’est un exemple comme celui-ci qui m’a bouleversée et m’a incitée à écrire ce post, lorsqu’une amie m’a confié la semaine dernière : « En avril 2021, mon chef ne tarissait pas d’éloge sur moi, j’étais une pépite pour l’entreprise. Et puis il a changé de poste. Deux ans plus tard, j’ai l’impression de n’être qu’une m... qui ne sera plus jamais bonne à rien ». Je connais cette amie depuis des années, elle a toujours été très impliquée dans son travail, qu’elle adorait. Aujourd’hui, son médecin vient de l’arrêter pour une durée indéterminée. Comment peut-on en arriver là, de manière tellement répandue au sein des entreprises que cela finit presque par sembler normal d’en passer par là à un moment ou à un autre ? Comment peut-on laisser un collaborateur ou une collaboratrice qui a tant donné à une entreprise s’enfoncer dans les difficultés du quotidien au point d’en arriver à douter de sa propre valeur ? Plus que jamais, je me sens profondément à ma place lorsque je tente d’apporter ma toute petite pierre à l’édifice en accompagnant des personnes qui cherchent à retrouver le #sourire au travail. Et plus que jamais, je suis reconnaissante aux managers qui me sollicitent pour accompagner leurs collaborateurs dans cette voie, que cela soit à travers des #coachings, des #conférences, des #ateliers ou des #formations. Car jamais je ne me résoudrai à ce que le malheur au travail soit vu comme un simple accident de parcours, face auquel il suffit de serrer les dents en attendant que ça passe. 👵 « Je suis tombée à la retraite il y a vingt ans. »
Voilà ce que m’a dit l’une des dames que j’appelle régulièrement via l’association Au bout du fil ☎️ Je trouve formulation extraordinaire, tant elle véhicule « en creux » le plaisir que cette dame a eu à exercer son activité professionnelle ! Lorsque j’échange avec des personnes âgées, je suis souvent frappée de voir que la plupart d’entre elles ont un très bon souvenir de leurs années « actives », alors même qu’elles n’avaient pas forcément des métiers passionnants (on parle d’une génération dans laquelle peu de femmes faisaient de brillantes carrières). Et lorsque je leur demande ce qui leur plaisait dans leur métier, les réponses tournent presque toujours autour de deux axes : ✅ les relations avec les collègues / patients / clients / fournisseurs... bref, les relations humaines ! ✅ le fait de se sentir utile Il me semble que ces deux axes sont intemporels et transgénérationnels. Et s’il nous arrive parfois de les perdre de vue au cours de notre carrière, entraînés dans le tourbillon du quotidien... il est primordial d’en prendre conscience et de réagir pour y remédier ! C’est à cette condition que, le jour où nous « tomberons en retraite », nous pourrons évoquer avec plaisir l’époque où nous travaillions 😉 ❓« Est-ce que vous pouvez intervenir séparément en conférence ? »
Il arrive que des prospects nous posent cette question, dans l’optique de faire baisser le coût de notre intervention. Et notre réponse est systématiquement la même : oui, on peut, si l’une d’entre nous n’est pas disponible à une date donnée... mais non, on ne peut pas si c’est pour faire baisser le prix de notre intervention. Et cela pour 3 bonnes raisons : ✅ notre prix ne couvre pas seulement notre temps d’intervention le jour J. Il inclut bien entendu tout le travail de réflexion et de conception en amont. Et ça, ce sont des centaines d’heures de travail en duo !!! 👯♀️ ✅ intervenir à deux en conférence, c’est notre marque de fabrique ! Certes, chacune d’entre nous est tout à fait capable d’intervenir seule, nous le faisons parfois par nécessité, et cela ne change rien au fond de nos interventions. Mais il y a une chose que l’on ne peut pas transmettre seule à notre public : la magie 🪄 qui émane de notre complicité ✨ Et il n’est pas question que l’on accepte d’y renoncer pour s’aligner sur un budget ! 💶 ✅ enfin, nous avons choisi de nous lancer ensemble dans cette aventure parce que nous prenons un plaisir immense à travailler en duo 🥰 Et ce plaisir, on y tient plus qu’à notre CA annuel !!! 💶 Alors certes, en choisissant de toujours donner nos conférences en duo, il nous arrive de perdre des clients (ceux-là, on ne les regrette pas 😂), et l’on facture chacune moins que lorsque l’on intervient seule. Mais nous sommes alignées avec notre philosophie de vie... et ça, ça n’a pas de prix ! 🌸 « J’aimerais faire du bénévolat, mais je n’ai pas le temps ! »
❓Mais déjà, CCO, ou Comportement de Citoyenneté Organisationnelle, késako ?
Il s’agit d’actes individuels des salariés qui favorisent l’efficacité d’une organisation, mais ne sont pas reconnus par le système de récompense officiel. Le psychologue Organ en propose 5 principaux : ✅ l’altruisme ✅ le professionnalisme ✅ la courtoisie ✅ l’esprit d’équipe ✅ les vertus civiques (qui renvoient à la défense de l’organisation et à sa promotion) Ces comportements impactent fortement la performance des organisations, pourtant il est rare qu’ils soient intégrés de manière forte dans les processus de récompense, qui se focalisent souvent sur l’atteinte d’objectifs précis, associés à des tâches prescrites. Prendre en compte les CCO dans l’évaluation de la performance des salariés est une excellente façon d’améliorer la performance collective et, surtout, la qualité de vie au travail. Et vous, quel est le CCO qui vous semble essentiel dans une équipe ? 🤨 Au premier regard, le courant n’est pas bien passé entre nous.
📘 Trois ans plus tard, notre premier livre paraissait aux éditions Eyrolles... Storytime👇 💬 Le lendemain de cette première rencontre, nous nous sommes recroisées dans un contexte informel qui nous a permis d’être pleinement nous-mêmes. 👯 Et en quelques semaines, nous sommes devenues un binôme inséparable. Avec un point commun, que nos collègues appréciaient particulièrement : le fait de toujours appréhender le travail de manière positive. Face aux difficultés, nous ne cherchions pas de coupables, mais des solutions. Notre complicité était contagieuse, l'ambiance autour de nous était souvent joyeuse et les projets avançaient. 👿 Et puis un jour, un collègue nous a dit : "En même temps, pour vous, c'est facile, vous êtes naturellement optimistes". On a trouvé ça un peu facile. Comme si nous avions la chance d'être nées comme ça alors que d’autres étaient nés avec le gène de la râlerie... 📚 Alors on a fait des recherches. Et on a découvert la psychologie positive, qui nous a confirmé que si nous étions optimistes et positives, ça n'était pas parce que nous avions la chance d'être nées comme ça, mais bien parce que nous décidions jour après jour d'adopter cette posture. On ne choisit pas toujours les événements qui nous arrivent, mais ce qu'on est toujours libre de choisir, c'est la manière dont on décide d'y réagir. Et nous faisions le choix de réagir à tout en gardant au maximum le sourire 😃😃 🧚♀️🧚♀️ Notre vocation venait de naître : aider les collectifs de travail à développer l'optimisme. 📘📒📗 En 4 ans, nous avons publié 3 livres chez Eyrolles : Cultiver l’optimisme, J'arrête de renoncer à mes rêves et Trop bon, trop con ? 🚀 Et cela reflète bien ce que nous sommes : un duo de Drôles de Dames dont la raison d’être professionnelle est de (re-)donner le sourire aux gens ! A chaque fois que je disais à quelqu’un que je m’apprêtais à partir une semaine en Laponie, la réaction la plus courante était : “Tu vas peut-être voir une aurore boréale !”.
Et ma réponse : “peut-être, mais on ne peut pas le savoir… si on en voit, tant mieux, sinon, ça n’est pas grave car on va voir plein d’autres choses magnifiques !” Il est assez caractéristique de l’être humain d’avoir de grandes aspirations et d’être déçu si elles ne se réalisent pas. Et pourtant, l’un des secrets du bonheur est de savoir se contenter de ce que l’on a (surtout quand, comparé au reste de l’humanité, on a déjà énormément, soit dit en passant). Nous avons donc savouré notre séjour malgré une météo qui n’était vraiment pas propice aux aurores boréales. Et le plaisir n’en a été que plus intense lorsque celles-ci se sont manifestées par surprise, précisément le soir où nous dormions au milieu d’un lac gelé, dans une minuscule hutte au toit de verre… pour le plus grand bonheur de mon photographe préféré 😍 ❓Selon vous, quel est le point commun entre Camille, qui n’ose pas doubler sur un trottoir la personne qui marche lentement devant elle, Myriam, qui préfère rester debout dans le métro plutôt que de s’asseoir sur un strapontin si celui d’à côté est occupé et Chloé, qui choisit presque systématiquement des vêtements trop grands pour elle ?
💡 La réponse est simple : Camille, Myriam et Chloé sont en surpoids... et victimes de ce que l’on appelle l’auto-stigmatisation, qui consiste à intérioriser les stéréotypes négatifs associés à une caractéristique que l’on possède. ⚠️ L’auto-stigmatisation est une source de stress extrêmement importante, car elle est une menace à notre identité même. Dans notre culture, où la minceur des femmes est associée à la notion de beauté, il est très difficile d’assumer de sortir de la norme sur ce plan. Et cette difficulté est d’autant plus grande que bon nombre de personnes normo-pondérées considèrent que les personnes en surpoids le sont uniquement par manque de volonté : autrement dit, si elles sont mal dans leurs baskets, c’est leur faute, elles n’ont qu’à moins manger ! Ce phénomène, qui rend la personne responsable de son stigmate aux yeux de la société, est bien souvent générateur de honte et de culpabilité. ✅ Lorsque nous sommes victimes d’auto-stigmatisation, de nombreuses stratégies sont à notre disposition pour gérer la situation, comme par exemple :
🧠 Ces stratégies sont très différentes les unes des autres. Si vous êtes vous-mêmes victime d’auto-stigmatisation (qu’elle soit liée à votre poids ou à toute autre caractéristique physique, psychologique, culturelle, etc.), l’important est de trouver celles qui VOUS conviennent et de ne pas rester seul(e) avec une éventuelle détresse. 💪 Aider les gens à trouver LEURS solutions pour renforcer leur estime de soi est une des plus belles choses que j’accomplis à travers ma pratique de coach. Contactez-moi si vous souhaitez en savoir plus et je me ferai un plaisir de vous répondre ☺️ Aujourd’hui, mon ego a pris un petit coup au travail.
Je ne rentrerai pas dans le détail du contexte, qui serait tout aussi fastidieux que peu pertinent : ce qui m’est arrivé n’est qu’un exemple de blessure d’ego ordinaire, comme nous sommes nombreux à en vivre. Disons simplement que je me suis retrouvée face à une personne lambda qui, à un instant T, détenait un certain pouvoir sur moi (en l’occurrence, une manageuse d’un service support qui devait valider une demande de fourniture d’un matériel dont j’avais besoin pour travailler dans de bonnes conditions). Je disposais de l’aval d’un Directeur pour déroger au processus « classique » et pensais donc que tout le reste n’était qu’une formalité. Erreur ! Je n’avais pas prévu que Madame X vivrait très mal cette entorse au processus. Face aux récriminations de Madame X, j’exprime immédiatement que je suis désolée du tracas que mon cas semble représenter… et j’avoue m’attendre à ce que cela apaise la situation. Mais il n’en est rien, la litanie s’accentue et Madame X m’accuse de l’avoir sciemment évincée. Je comprends que Madame X prend la chose personnellement et me tient pour personnellement responsable de la situation… alors même que je ne la connais pas, et ne connais même pas le Directeur qui a donné son aval pour que je puisse obtenir satisfaction d’une demande qui me semble légitime. C’est alors que je décide de m’asseoir sur mon ego et de tout donner pour désamorcer la situation : je réitère mes excuses à Madame X. Cette fois, j’en suis convaincue, elle va me dire que ça n’est pas grave, qu’elle comprend, et nous allons nous quitter bonnes amies. Il n’en est rien ! Madame X me répond que « c’est bien beau d’être désolée, mais… » et la litanie de reproches continue. Là, j’avoue que je commence à bouillir intérieurement. J’ai très envie de me révolter, de dire à Madame X que nous sommes dans un contexte professionnel et que la moindre des choses est de se parler avec respect (oui, j’avoue, j’édulcore beaucoup ce que j’ai vraiment envie de dire à Madame X… nous sommes sur LinkedIn, alors je m’adapte). Mais mon problème est double :
J’ai donc choisi de verbaliser à Madame X que tout de même, je lui avais présenté des excuses et qu’il me semblait qu’elle ne les acceptait pas… Cette dernière n’a pas démenti, mais la litanie s’est arrêtée et elle a conclu « bon, je vais valider votre demande, qu’on n’en parle plus ». Cette expérience pénible suscite en moi de nombreuses réflexions. Tout d’abord, elle souligne le fait qu’arriver à ses fins ne suffit pas toujours à être satisfait(e), sauf pour quelques psychopathes qui se moquent éperdument des autres et se focalisent entièrement sur leurs objectifs (j’en déduis que ne suis pas une psychopathe, c’est déjà ça, hashtag gratitude pour Madame X). Les relations humaines sont profondément importantes pour nous, et lorsque nous vivons de mauvaises expériences, cela nous blesse. Combien de petites blessures d’ego ordinaires comme celle-ci faut-il pour qu’une personne en situation de fragilité finisse par faire un burn out ? En ce qui me concerne, j’ai immédiatement partagé ma frustration en appelant une amie, histoire de dédramatiser la situation et d’en rire (Madame X a sans doute eu les oreilles qui sifflaient un peu à ce moment-là). Mais beaucoup de gens n’ont pas ces personnes ressources sur lesquelles s’appuyer, ou n’ont tout simplement pas une estime de soi suffisamment solide pour oser partager leur histoire. Ils ne peuvent alors qu’intérioriser ces petites blessures, qui finissent par s’infecter. Ces réflexions m’amènent à l’interrogation suivante : est-ce que j’en veux à Madame X ? J’aimerais vous répondre : « non, l’ego est nocif, il faut savoir s’en détacher pour être pleinement bienveillant envers son prochain et diffuser l’amour universel ». Oui, j’aimerais vraiment. Malheureusement, même si je travaille beaucoup au fait de me détacher de l’ego, il m’en reste, et je n’ai pas apprécié que Madame X s’assoie dessus. Et je ne peux m’empêcher de me dire que Madame X est manageuse et devrait donc être exemplaire en matière de respect des personnes, car les comportements comme le sien font de gros dégâts au sein des entreprises. Pour autant, une partie de moi ressent une réelle empathie à l’égard de Madame X. Car après tout, si elle a réagi de la sorte, c’est sans doute qu’elle aussi a vécu une blessure d’ego à travers cette situation… blessure sans doute plus importante que la mienne. Et peut-être que Madame X n’a pas d’amie à appeler pour la partager. En conclusion, comme je cherche toujours à tirer du positif des événements, j’espère que ce partage permettra à d’autres personnes vivant des blessures d’ego ordinaires de se sentir moins seules et d’oser les partager pour mieux les soigner. Le jour J est arrivé : "Trop bon, trop con ?", le nouveau livre que j'ai écrit avec Aurélie a fini de pousser et sort ce jeudi 1er avril !!!
Les gentils n’ont pas confiance en eux. Les gentils ne sont jamais méchants. Les gentils ne font pas de bons managers. Voici quelques-unes des principales idées reçues qui existent sur la gentillesse et que ce livre va déconstruire ! Notre objectif : mettre en lumière les fausses croyances qui enferment les gentils dans une image qui ne leur correspond pas toujours, et proposer des pistes concrètes et des exercices pour les aider à transformer les quelques défauts courants liés à la gentillesse en bienfaits, mais aussi à s'assumer tels qu’ils sont et à trouver leur juste place ! De cette façon, la bienveillance pourra retrouver ses lettres de noblesse tant dans la sphère privée que dans la sphère professionnelle, où elle représente un véritable atout pour les collectifs de travail ! " L’estime exagérée dans laquelle on tient mon travail me met parfois très mal à l’aise. Il me semble quelquefois être un escroc malgré moi."
Difficile d'imaginer que cette citation nous vient d'un génie mondialement connu, j'ai nommé Albert Einstein. Le syndrome de l’imposteur a été identifié en 1978 par les psychologues Pauline Rose Clance et Suzanne Imes. Il caractérise les personnes qui, malgré des signes objectifs de succès, ne parviennent pas à intégrer leurs réussites et ont l’impression de ne pas être authentiques, de ne pas être au niveau, d’être incompétentes. Le syndrome de l'imposteur peut s’exprimer dans tous les domaines de la vie : familial, professionnel, social, etc. Si près de 70% des gens seraient amenés à douter au moins une fois dans leur vie de la légitimité de leur succès ou de leur statut, 20% des gens présenteraient le syndrome de l'imposteur au sein de la population générale. A travers l'infographie ci-dessous, je vous propose quelques clefs pour gérer ce syndrome, chez vous-mêmes ou chez des personnes que vous accompagnez (coaching, thérapie, mentorat, éducation, etc.). Pour comprendre ce que signifie avoir une bonne estime de soi, il est important de considérer le niveau de celle-ci, mais également sa stabilité.
Ainsi, une personne dont l’estime de soi est élevée et stable aura conscience d’avoir de la valeur en tant qu’être humain, et cela indépendamment de ses réussites, de ses échecs, des retours de son entourage. Elle se sentira globalement sur un pied d’égalité avec les autres et entretiendra de bonnes relations sociales. En revanche, une personne dont l’estime de soi est élevée et instable aura besoin de se sentir supérieure aux autres pour ne pas se sentir inférieure. Elle adoptera donc des comportements qui renverront l’image d’une personne imbue d’elle-même et aura du mal à créer des relations authentiques. Enfin, une personne dont l’estime de soi est basse (qu’elle soit stable ou instable) aura tendance à ne pas avoir conscience de sa propre valeur et à adopter des comportements d’autodénigrement et de soumission. Avoir une estime de soi élevée et stable est donc la base d’une vie équilibrée et épanouie, tant sur le plan du développement personnel que sur celui des relations humaines. Heureusement, cela se travaille et nous pouvons tous acquérir une bonne estime de nous ! Il y a un peu plus de deux ans, j’écrivais un article intitulé « J’ai pas l’temps », illustrant la difficulté que nous sommes nombreux à rencontrer au quotidien : comment trouver assez de temps pour faire tout ce que l’on souhaite dans un monde où les sollicitations abondent ?
Aujourd’hui, contre toute attente, le phénomène inverse se produit massivement. Bien que certains d’entre nous soient intensément mobilisés pour affronter la crise que nous traversons (je pense, bien sûr, en particulier au personnel de santé, mais également à tous ceux qui doivent organiser le maintien des activités de base nécessaires au bon fonctionnement de notre nation), nous sommes nombreux à voir nos agendas s’alléger massivement. Cela peut bien sûr avoir des conséquences très difficiles pour tous ceux que cette suspension d’activité professionnelle met en situation de précarité financière. Pour d’autres, plus chanceux, qui peuvent par exemple continuer à exercer leur activité en télétravail, les choses sont plus aisées. Quand tout est annulé… En ce qui concerne mon agenda personnel, je déplore l’annulation de toutes les prestations que je devais réaliser dans mes activités de conférencière et formatrice (bien que tout le monde ait besoin de cultiver l’optimisme, ce n’est vraiment pas le moment de se regrouper pour apprendre comment faire !), des matchs de basket de mes filles auxquels j’adore assister, des cours de jiu-jitsu que je prends avec deux d’entre elles, des dîners avec mes amis, des sorties au restaurant… et peut-être du voyage au Vietnam programmé depuis deux ans et déjà réservé pour le mois de juillet (même si, pour ce dernier point, je reste optimiste… on ne se refait pas). Oui, je déplore tout cela, et je déplore plus encore le fait que nos enfants soient privés d’école et ne puissent plus voir leurs amis jusqu’à nouvel ordre, que de nombreuses personnes âgées se retrouvent isolées au moment où elles auraient tant besoin du soutien physique de leurs proches, que ma meilleure amie atteinte d’un petit mal de gorge fiévreux n'ait plus le droit de dîner en même temps que sa famille jusqu’à disparition complète de ces symptômes… Mais tout cela est nécessaire, alors il est inutile de se lamenter. C’est donc le moment de voir comment tirer le meilleur de cette situation. Et ce que la situation nous apporte, c’est cette fameuse denrée devenue si précieuse pour bon nombre d’entre nous : du temps. Du temps pour dormir un peu plus, en remplaçant une heure de transport matinal par une heure sous la couette. Du temps pour traiter les dossiers de fond que l’enchaînement des réunions quotidiennes nous fait sans cesse remettre à plus tard. Du temps pour déjeuner en famille le midi et pour regarder de près ce que nos enfants apprennent à l’école. Du temps pour laisser libre cours à notre curiosité en regardant des conférences TED sur Youtube. Du temps pour lire tous ces livres qui n’attendent que nous, voire, soyons fous, des bandes dessinées. Du temps pour appeler les membres de notre famille ou les amis que nous voyons peu habituellement. Du temps pour cuisiner autre chose que des pâtes bolo (même si nous allons quand même en faire, rassurez-vous les enfants !). Du temps pour écrire un nouveau livre (eh oui, nous préparons avec Aurélie Pennel un troisième ouvrage qui sortira à la rentrée prochaine :-) ). Du temps pour méditer. Et surtout, surtout, du temps pour ne rien faire d’autre que penser. Et si nous en profitions pour nous poser quelques bonnes questions ? Par « bonne question », j’entends toute interrogation dont la réponse n’est pas évidente, qui nous permet de prendre un peu de recul par rapport à notre vie quotidienne… et peut nous amener à modifier notre manière de faire, voire notre manière de vivre. Alors voilà, en ce moment et pour probablement plusieurs semaines, je suis une conférencière qui ne donne pas de conférence, une formatrice qui ne forme personne, une animatrice d’ateliers qui n’anime rien… mais je suis aussi une coach qui accompagne des individus, et ça, je peux continuer à le faire. Nous sommes nombreux en ce moment à nous demander comment faire notre « part du Colibri » dans la situation actuelle. Et j’ai lu hier que les personnes se tournaient massivement vers les réseaux sociaux en cette période de disette relationnelle. Alors ma part du Colibri, je vais l’accomplir en faisant ce que je fais le mieux en tant que coach spécialiste de psychologie positive : poser des questions visant in fine à améliorer le niveau de bonheur de chacune et chacun. Voici donc la première question que je VOUS pose (pour répondre, positionnez-vous évidemment avant le début de la crise actuelle). Sur une échelle de 1 à 10, quel est globalement votre niveau de satisfaction en ce qui concerne :
Je vous laisse méditer vos réponses et vous donne rendez-vous mercredi pour la prochaine question ! Alors que nos bambins reprennent le chemin de l'école, je me pose aujourd'hui la question suivante : comment est-il possible que, tout au long de leur scolarité, la chose la plus importante au monde ne leur soit pas enseignée ?
Chaque parent, selon ses valeurs, ses convictions, ses goûts, son éducation, sa culture, peut souhaiter des choses variées pour ses enfants... mais il me semble que nous avons tous ou presque une chose en commun : nous souhaitons que nos enfants soient heureux. Grace aux enseignements de la psychologie positive, nous connaissons aujourd'hui bon nombre de clefs qui permettent de développer l'aptitude au bonheur: soigner ses relations interpersonnelles, faire preuve de bienveillance (avec les autres et avec soi-même), éviter la comparaison sociale, vivre le moment présent, cultiver l'optimisme, se ressourcer, etc. Et nous connaissons aussi des moyens pragmatiques et faciles à mettre en œuvre pour développer ces clefs au quotidien(repérer chaque soir les bonnes choses qui nous sont arrivées dans une journée, exprimer régulièrement notre gratitude à autrui et à la vie, remplacer nos croyances limitantes par des croyances constructives, identifier nos forces pour s'appuyer dessus plutôt que de sans cesse chercher à pallier nos faiblesses, etc.). Il serait si facile d’enseigner ces clefs à tous les enfants ! Nous avons eu le plaisir avec Aurélie Pennel d’animer à deux occasions des ateliers « Cultivons l’optimisme » dans des écoles primaires (en CE1 et en CM2) : l’accueil que les enfants nous ont réservé a été extraordinaire ! Ils sont incroyablement réceptifsà ces messages qu’un grand nombre d’entre eux découvre totalement et, d’après les retours que nous avons eus des maîtresses, ils les mettent en application. Nous avons été particulièrement émues de voir certains enfants identifiés comme turbulents nous écouter avec la plus grande attention et lever le doigt pour répondre à chacune des questions que nous posions. Nous avons vu les petits visages timides d’enfants qui ne parvenaient pas à citer à la classe une seule de leurs qualités s’illuminer lorsque leurs camarades se coupaient la parole pour leur venir en aide : « Tu es marrant ! », « Tu es intelligent ! », « Tu dessines super bien ! ». Nous avons eu droit à des remerciements personnalisés et à des applaudissements (message sur la gratitude de toute évidence bien reçu !). Nous avons entendu des rires en cascades alors que les enfants se ruaient ensuite vers la cantine en se lançant des « Merci à la vie d’aller manger ! » Nous avons observé tout cela en une heure… imaginez ce que nous pourrions observer si les enfants bénéficiaient de ce genre d’ateliers plusieurs fois par an, de leur entrée en maternelle jusqu’à la fin du collège ? Certains pays intègrent depuis longtemps des enseignements de ce type dans leurs programmes scolaires. Pour le bonheur de nos enfants, pour faire évoluer positivement l’ensemble de notre société, donnons les moyens (en les formant et en leur allouant quelques créneaux animer ces ateliers) aux enseignants de maternelle, de primaire et de collège d’inculquer ces clefs à leurs élèves ! Cerise sur le gâteau, rappelons-nous que les émotions sont extrêmement contagieuses et que les enfants sont de formidables ambassadeurs de ce qu’ils apprennent à l’école (que le parent qui ne s’est jamais fait sermonner parce qu’il mangeait des chips deux jours après le passage de l’infirmière scolaire me jette la première pierre s’il n’est pas d’accord) : en cultivant le bonheur des enfants, nous cultivons celui du monde entier ! Parce que cultiver l'optimisme nous donne les bases nécessaires à la poursuite de nos rêves, nous avons la joie avec Aurélie PENNEL de vous annoncer la sortie de notre nouveau livre "J'arrête de renoncer à mes rêves (21 jours pour passer à l'action)", aux éditions Eyrolles.
Nous vous donnons rendez-vous pour des séances de dédicaces à la Défense : vendredi 10 mai midi chez Cultura et mardi 28 mai à la Fnac ! A bientôt :-) |