Imaginez la situation suivante.
Vous vous réveillez de bonne humeur samedi matin, après une nuit reposante, il fait beau et vous avez envie de profiter de votre matinée. Mais voilà votre petite voix intérieure qui vous rappelle à l’ordre : cela fait des semaines que vous repoussez le fait de passer à la banque accomplir des démarches qui vont finir par devenir urgentes… Objectivement, c’est le moment d’y aller. Prenant votre courage à deux mains, vous vous rendez donc à la banque et attendez patiemment votre tour… Quand soudain, un individu armé fait irruption en hurlant « C’est un hold up ! » Vent de panique sur l’ensemble des personnes présentes, y compris votre agresseur de toute évidence inexpérimenté, qui perd rapidement son sang froid et tire un coup de pistolet avant de s’enfuir. La balle perdue traverse le gras de votre bras (aïe). Les secours arrivent rapidement, vous voilà dans l’ambulance, votre bras saigne abondamment, vous avez mal… Qu’est-ce que vous vous dites ?
1 Commentaire
L'équation CDI = loyauté a souvent été déclinée. Un bon cadre devait absolument s'échiner au travail ! Mais fatigués d'être gérés selon la théorie de la carotte et du bâton, certains salariés ont commencé à la questionner. Une tribune signée Delphine Luginbuhl et Aurélie Pennel pour OhYes!, que vous pouvez retrouver sur le site de l'ADN.
C’est ainsi que, le lundi matin, les open space retentissaient de vantardises camouflées en lamentations : alors que les stagiaires rivalisaient sur le peu d’heures de sommeil qu’ils avaient réussi à grappiller entre deux soirées, les cadres à potentiel se désolaient fièrement d’avoir dû passer leur samedi après-midi sur le dossier Tartempion. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, grâce à une gestion élaborée des salariés reposant sur un phénomène complexe alliant psychologie positive et gestion des contraintes, que les grands spécialistes de management nomment avec affection « la carotte et le bâton ». Nul ne sait quel fut le premier salarié à refuser d’être assimilé à un âne récalcitrant. L’histoire ne dit pas s’il enfila une bouée canard pour chanter « au revoir Président », ou s’il se contenta d’inviter son manager à introduire conjointement ces deux piliers du management dans l’extrémité ouverte de son tube digestif… Mais ce que l’histoire dit, c’est qu’il ouvrit la voie à une nouvelle façon de concevoir le travail en entreprise. D’où vient ce changement de rapport au travail ? Quel plaisir de cultiver l'optimisme pour le Women's Interest Network d'un grand groupe pétrolier !11/24/2018 En avant-première, découvrez la couverture coréenne de notre livre ! Parce que l'optimisme n'a pas de frontières...
Sauve qui peut !
S’il s’agissait du thème de l’épreuve de philo du bac S 2018, je commencerais par m’interroger sur la différence entre causalité et corrélation lorsque l’on constate que le burn out progresse au moins aussi vite que l’âge de la retraite recule… Mais comme, à mon âge avancé, je n’ai depuis longtemps ni la capacité ni l’envie de réfléchir quatre heures d’affilée, j’irai droit au but ! Ces derniers temps, je croise de plus en plus de gens qui ne parviennent à supporter leur travail qu’en se raccrochant à l’idée d’en changer sous peu. Pourquoi un tel ras-le-bol ? Les réponses varient mais finissent toujours par se ressembler :trop de process, pas assez d’autonomie, des chefs qui n’écoutent personne, des subordonnés qui freinent des quatre fers, des sujets qu’on a déjà traités il y a deux ans…
|